jeudi 30 juin 2011

Rien à manger

Lundi après-midi, on est revenus d'un weekend de camping.

Dans la maison, y'avait rien à manger.

Enrhumée, je me suis couchée vers 16h pour faire une courte sieste. Quand je me suis réveillée vers 17h, y'avait toujours rien à manger. J'ai erré dans la cuisine en me demandant quoi faire. J'ouvrais le frigo et l'observait la tête absente comme une adolescente affamée. J'ouvrais mes armoires et les refermais. Mon congélo aussi. Rien. Il n'y avait rien.

J'aurais pu me rendre au Provigo du coin acheter un poulet rôti et des tortillas. Ç'aurait fait le travail. Mais je n'avais pas envie de sortir.

J'aurais pu commander de la pizza, mais je n'avais pas envie de sortir de l'argent de mon portefeuille pour un repas cheap et mauvais. J'avais déjà sorti assez souvent mon portefeuille dans les derniers jours pour acheter des chips trop chers au dépanneur du camping. C'était assez.

"Je sais pas quoi faire pour souper" ai-je gémi à mon homme.

"Pourquoi ne ferais-tu pas une de tes excellentes salades de légumineuses comme dans le temps?" m'a-t-il lancé. "Ça, avec du pain et du fromage, ce serait parfait."

La salade de légumineuses, c'est ce qui nous avait nourris presque tous les jours pendant notre voyage en France il y a presque 15 ans. Je ne sais pas si c'est par hasard qu'il me l'a proposé, mais justement, la semaine précédente, j'avais fait tout plein de légumineuses et les avais congelés dans des sacs ziplocs. J'avais du citron, de l'huile d'olive, de l'ail, même du persil et deux oignons verts un peu secs. Et hop. Une salade de légumineuses.

Sauf que les enfants...

J'ai ouvert le frigo et j'ai trouvé 3 œufs. Dans le tiroir à patates, deux patates dont une un peu vieille, mais ça ferait. J'ai aussi trouvé deux oignons. Et hop. Une frittata.

Et si je faisais un dessert? ai-je pensé. Ça donnerait l'illusion d'un vrai souper bien élaboré. Un dessert sans œuf? J'ai ouvert mon livre de cuisine vegan et j'ai patenté une recette avec de la farine de blé, du quinoa, des amandes en poudre et des canneberges séchées. Et hop. 24 muffins aux canneberges.

Je trouvais que ça manquait un peu de frais. Dans le frigo, j'ai vu qu'il y avait une mangue pas tout à fait assez mûre, deux tomates vraiment trop mûres et pas mal abîmées par le voyage en camping et un bulbe de fenouil franchement prêt pour la poubelle. J'ai enlevé les premières feuilles du bulbe et j'ai trouvé qu'en dessous, ça allait très bien. J'ai enlevé ce qui était abîmé sur les tomates et j'ai découpé ma mangue dont la texture un peu dure était plutôt agréable contre les tomates très molles. Tchack. Tchack. Tchack. Et une salade tomates, mangue et fenouil.

Lundi, Annie, il n'y avait plus rien à manger chez moi. Alors j'ai fait ceci :




Et je te jure, c'était bon. Et je te jure, à la fin du repas, j'avais la peau du ventre tendu.

C'est fou quand même. Moi qui ai cuisiné des repas beaucoup compliqués, j'étais on ne peut plus fier de celui-ci. J'y avais mis toute mes compétences de cuisinière, toute mon ingéniosité de mère, toute mon expérience d'étudiante pauvre. Ce repas était en quelque sorte l'aboutissement de ma vie de cuisinière.

C'est ça, la cuisine familiale Annie: l'ingéniosité, la compétence, l'expérience.

mardi 28 juin 2011

De retour après la pause

Saucisses de foie, Miracle Whip et radis.




Satisfaire la femme d'aujourd'hui




Les Super-Patties, les pétaks nouvelle manière

samedi 25 juin 2011

La Crise de 29

Dans les années 1930, tout comme le reste de l'Occident, le Canada connaît une grave crise économique. De fait, le pays se place au 2e rang de ceux qui seront le plus touchés. Ainsi, entre 1929 et 1933, 1,5 million de Canadiens vivent des allocations du secours direct. Ça représente 15% de la population.

Montréal, centre économique du pays à cette époque, est frappée de plein fouet: 28% de sa population vit des allocations de l'État.





Les familles qui vivent des secours directs ne reçoivent même pas la moitié de la somme nécessaire pour assurer leur subsistance. Par exemple en 1933, on estime que seulement 55% des adultes et 47% des enfants qui vivent de l'assistance publique s'alimentent suffisamment. Après 5 ans d'assistance, le pourcentage des gens qui présentent des carences alimentaires s'élève à 49%.

Ça me fait penser aux Inuits tiens.

Dans son livre Ménagères au temps de la crise, l'historienne Denyse Baillargeon retrace ce que les femmes cuisinaient: des plats mijotés, des ragoûts, des fricassées, des bouillis. Les plats en sauce, à base d'eau et de farine, représentaient aussi une solution économique parce qu'ils ne contenaient pas de viande.

Comme les familles étaient souvent nombreuses et les revenus plus que limités, il était difficile de couper dans les quantités. C'est la qualité qui écopait.


"Je faisais de la sauce blanche avec des patates, de la sauce blanche avec des oeufs, de la sauce blanche avec des petites fèves, de la sauce blanche avec du saumon. On a mangé pas mal de colle!"

Impossible pour les femmes d'acheter en grosse quantité, ce qui leur aurait permi de faire des conserves par exemple.

"J'ai jamais canné rien; d'abord j'avais pas d'argent pour mettre là-dessus, acheter les pots et acheter tout ce qu'il fallait, j'avais pas d'argent pour ça"; "On avait pas d'argent pour acheter rien. Comment voulez-vous qu'on achète tout pour faire du ketchup, puis des affaires comme ça! On avait une ration de sucre; pour faire des confitures, ça prend bien du sucre; on en faisait pas."
Même si elles étaient ingénieuses, plusieurs femmes interrogées par l'historienne racontent avoir dû se priver de nourriture pour la laisser à leurs enfants. Les jours où il ne restait presque rien à manger, un père de famille s'éclipsait vers l'heure du dîner sous prétexte de trouver du travail afin que sa femme et ses enfants se partagent la nourriture disponible.

"On a souvent mangé des beurrées de moutarde avant que l'autre chèque arrive. Quand on arrivait sur les derniers miles là, on avait un petit pot de moutarde, puis quelques morceaux de pain puis on se disait, on se contenter de ça, qu'est-ce que tu veux, on en a pas plus. Ma belle-mère venait chercher ma petite. Moi, du moment que ma petite mangeait, le reste, je savais qu'on pourrait s'arranger."
La vie était dure, c'était difficile de garder espoir.

"Des fois, je pleurais. Il disait: "Laisse donc faire la poune, on mange notre pain noir; on va manger notre pain blanc plus tard, tu vas voir."

Denyse Baillargeon; Ménagères au temps de la crise

mardi 21 juin 2011

Ces repas qui ne goûtent rien

Albi va quitter la garderie. Cet automne, il entre à l'école. La grande, celle de ses frères.

À la garderie, ils avaient organisé un déjeuner. Je croyais que c'était pour dire bonjour à l'été, c'était plutôt pour dire au revoir aux grands qui sont encore petits. Ces 4-5 ans qui rêvent de maternelle et de sac à dos.

La table avec la nourriture était magnifique. Des raisins verts et rouges, du melon rose, des fraises du Québec, du fromage, des pains et des muffins fait par Suzanne la cuisinière. Plein de jus. Et du bon café.

C'est le tout début de l'été, nous sommes dehors sous les feuilles qui laissent percer le soleil du matin. Je suis avec Albert et Blanche, on remplit nos verres et nos assiettes de couleurs. De la nourriture qui danse.

Puis à l'avant je la vois. Une petite scène avec une table pleine de paquets cadeaux. Les éducatrices s'avancent et appellent une petite fille et ses parents. Elles prennent le micro et chantent doucement Gens du pays.

Les fruits ne dansent plus, du coup j'ai moins faim.

Le lendemain de la naissance d'Albert, son père me l'avait pris de sous mon chandail, l'avait mis dans un porte bébé et il s'était rendu à pied à la garderie. Il disait qu'il allait chercher ses fils, mais l'histoire du porte bébé, c'était surtout pour montrer son petit dernier.

C'était hier. Aujourd'hui il a 5 ans et demain, il commence l'école.
C'est à ton tour, mon cher Albert...

Ma nourriture ne goûte plus rien. Les enfants défilent. Surtout ne pas pleurer, se concentrer sur les fruits dans mon assiette. Je suis ridicule, tous les autres parents sont radieux.

Me voilà à lui chanter que je le laisse parler d'amour. Son éducatrice, celle qui l'a connu tout bébé, le serre dans ses bras. Dans le petit paquet, un sac à dos en tissus qu'il a lui-même décoré. On dirait un porte-bébé.

Les enfants grandissent, je comprends. Conciliante, j'accepte même que MES enfants vieillissent.

Mais celui-là, juste celui-là de rien du tout, ne pourrait-il pas vieillir moins vite que les autres? La crainte que le temps ne me le change. De perdre les repères de son petit corps et ses odeurs de bon pain chaud.

Je déteste ces repas qui ne goûtent rien. Lui, il enfile son sac en tissus et file en me disant qu'il joue à l'école.

Basta Albert! Tu ne pourrais pas plutôt jouer au petit nouveau-né qui se love sous mon chandail?

vendredi 17 juin 2011

Y'a quelqu'un?

Ce qui est agréable avec une famille de quatre enfants, c'est que plus ça va, plus il y a de paires de bras pour s'occuper du petit dernier.

Léopold, depuis sa naissance, vit dans une maison où il n'y a pas que deux parents pour subvenir à ses besoins. Il a aussi deux grands frères et une grande soeur. Tout ce beau monde pour le distraire, le débarbouiller, le nourrir, l'amuser, le cajoler, l'embrasser, l'aimer.

Léopold l'a très bien compris. Il accepte volontiers que n'importe qui comble ses besoins. Papa, maman, frérot, frérot, soeurette, grand-papa, grand-maman, tantine, tonton, l'amie de maman, l'ami de papa, la gardienne, la voisine, la caissière à l'épicerie. N'importe qui.

Pour preuve, pendant un repas, par exemple, quand il veut quelque chose, Léopold ne dit pas nécessairement maman, ni papa. Pas nécessairement Victor ou Rosanna ou Achille. Non. Il dit: Quelqu'un.

Y'a quelqu'un qui peut tirer ma chaise?

Y'a quelqu'un qui peut avancer ma chaise?

Y'a quelqu'un qui peut me donner ma bavette?

Y'a quelqu'un qui peut me verser du lait?

Y'a quelqu'un qui peut me faire une tartine?

Y'a quelqu'un qui peut me donner ma cuiller?

Y'a quelqu'un qui peut me donner de l'eau?

Y'a quelqu'un qui peut me donner de l'eau?


Y'A QUELQU'UN QUI PEUT ME DONNER DE L'EAAAAAAAAAUUUUUUUU-EEEEEEEEE?

Y'a quelqu'un qui peut me laver?

Y'a quelqu'un qui peut me donner une pomme?

Y'a quelqu'un qui peut m'aider?

J'imagine que c'est pour ça que les petits derniers, on les appelle les bébés de famille.

Mais, dites, y'a quelqu'un qui en voudrait un petit dernier de famille, justement? Pas pour toujours, juste pour l'élever quelques années avant de nous le rapporter? Parce que le nôtre, il est, comment dire, un peu épuisant. Du genre Terrible two qui n'en finit plus.

Y'a quelqu'un, dites, y'a quelqu'un?

samedi 11 juin 2011

La tradition

Hier, c'était le souper spaghetti de l'école de mes fils.
Depuis que mon aîné est à la maternelle, chaque mois de juin ramène cette soirée bénéfice. Un grand chapiteau dans la cour de récréation et le gym peuplé de tables habillées de nappes à carreaux rouges et blancs.

Il fait toujours trop chaud. On est toujours mal assis. Le chapiteau toujours trop plein. La file toujours trop longue avant de pouvoir emplir nos assiettes. Le stress toujours trop présent d'avoir à servir 4 enfants (surtout quand le chum est en retard).

C'est étonnant quand même comme du spaghetti, ça peut être bon dans toutes les circonstances. As-tu déjà pensé à ça Madeleine?

Bon c'est vrai que, quand j'étais enfant, mon frère et moi, on s'était fait garder quelques fois chez une dame qui faisait son spaghate comme ça: elle cuisait vraiment très longtemps les pâtes, ensuite sans les égoutter tout-à-fait, elle les plaçait dans nos assiettes pour finalement les arroser de soupe aux tomates Campbell.

Je te jure.

Un de mes meilleurs souvenir de spag est lié à l'hiver. Chaque année, avec la grande famille de ma mère, on se retrouvait dans un immense chalet pendant tout un weekend. On avait toujours au menu un souper spaghetti. Chaque famille apportait sa sauce à spag congelée et on les mélangeait toutes dans un immense chaudron. Comme ils étaient onze enfants du côté de ma mère, je te dis pas le mélange des goûts et des saveurs. Super spag.

Encore aujourd'hui, chaque fois qu'on part en vacances, on se planifie un souper spaghetti. Vite fait, simple, facile à partager, aimé par tous et en plus, la sauce gelée aide à garder la glacière fraîche et le plat de sauce vide fait toujours un bon contenant pour les restes.

Il y a aurait toute une sociologie du spag à faire, tsé. On devrait écrire un livre là-dessus Madeleine.

Maintenant, le spaghetti, c'est un peu la fin des classes. Jaser avec les parents des amis des garçons, visiter l'exposition de leurs oeuvres d'art, prendre des nouvelles de leurs anciens profs, se marrer devant un match de foot pères-enfants.

Quand on voit la feuille bleue d'invitation arriver dans le sac à dos des garçons on se dit: "Quoi?!? Déjà le souper spaghetti!" En secret, on hésite toujours un peu à y aller, mais devant l'insistance des gars, comment résister?
- Le souper spaghetti maman, c'est la tradition, a décrété mon fils.
Après tout, le spag est bon pour vrai et la salade césar contient du vrai bacon. Hier, une fois sustentés dans la chaleur, le stress et le manque d'espace, on s'est retrouvé sous le chapiteau avec des parents qui pourraient être nos amis dans la vraie vie. On a partagé nos bouteilles de vin, on ne savait plus où étaient nos enfants et on a discuté solide sous le soleil couchant de juin.

Tchin guys. Une autre année qui se termine.



mercredi 8 juin 2011

Portes battantes

Parfois, je me demande vraiment pourquoi on a une porte pour entrer dans la salle de bains dans ma famille.

J'ai beau la fermer quand je me rends au cabinet, elle s'ouvre systématiquement quelques secondes plus tard. Parfois, j'y crois à mon petit moment seul. Le soir, par exemple, quand les enfants sont couchés, je ferme la porte derrière moi. Je saute dans une bonne douche chaude, convaincue que j'aurai quelques minutes de paix après une longue journée pour me détendre. Et puis, toujours, quelqu'un entre. "C'est qui?" je demande. Et j'entends un petite voix qui répond:"C'est moi! J'avais envie!". Et puis, après avoir minutieusement, et pour une fois, tiré la chasse d'eau, la petite personne ressort en laissant la porte béate derrière elle, par où pénètre la fraicheur du dehors dans mon petit sauna.

Parfois, quand je suis dans la douche, je les entends crier de l'autre côté. Sont certains que ce qu'ils ont à dire est de la plus haute importance. Ouais. Genre : " Mamaaaaaaan! Victor veut pas me prêter son Devastator!" Et si je ne réponds pas, ils entrent, ouvrent mon rideau pendant que je me savonne les cheveux : " Maman. C'est parce que Victor veut pas me prêter son Devastator."

Toujours la même chose.

Pourquoi tu ne barres pas la porte? vous demandez-vous. Pfff. Ça sert à rien. Savent très bien l'ouvrir, la porte. Juste à côté, il y a une "clé", c'est-à-dire un petit bâton à brochette. Ils savent très bien s'en servir pour ouvrir une porte malencontreusement verrouillée. Le savent, parce que, ben, c'est moi qui l'ai mise là la clé, parce que desfois, oui, seulement desfois, il faut que j'ouvre cette foutue porte verrouillée de toute urgence.

C'est arrivé l'autre soir, alors que ma soeur était venue souper et que j'allais la raccompagner. Mon homme était dans la douche. Alors j'ai débarré la porte pour lui dire: " Chéri. Je vais reconduire ma soeur." Mais c'était très important, tu vois. C'est toujours important ce que j'ai à dire.

Des portes battantes que ça prendrait sur notre salle de bains. Comme dans les films western.


Tiens, Annie, toi qui rénove ta maison, dis à ton entrepreneur d'oublier les portes sur les salles de bains. Tu sais aussi bien que moi que ça sert à rien. Je viens de t'économiser un petit 100 piasses. Aurais-tu besoin d'un permis, tu crois?

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C'est quelque chose, quand même, dans une grande famille, la gestion de la salle de bains.

C'est pas toi, Annie, qui m'avait parlé du "Big flush down" dans les villes? Entre 18 h et 20 h, il en passe dans les aqueducs. C'est comme ça chez nous, après le souper. Ça entre, ça sort de la salle de bains. On brosse les dents, on prend les douches, on fait tous ses besoins, on revient une deuxième fois.

Remarque, y'a pire. Tu sais, l'occupation de la toilette au mauvais moment. Genre, t'es sur le point de partir quelque part, déjà en retard, et il y a immanquablement un enfant qui s'exclame : "J'ai envie de caca!"

Une fois, j'ai entendu mon homme lancer à un enfant : " Ça fait deux jours que tu fais caca à cette heure-là. Ça marche pas, c'est pas un bon moment. Va falloir que tu le reprogrammes!"

Ouain... Plus de porte et un horaire familial pour les ablutions. Ou le "shit, shower and shave" comme disent les Anglais.

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Remarque que, c'est une belle métaphore de la vie. Les portes battantes, je veux dire. T'en ferme une et une autre s'ouvre.

C'est comme ça, c'est jours-ci, pour moi. J'ai quitté un emploi pour en essayer un autre. Et puis, ça n'a pas fonctionné. Alors j'ai flushé cet autre emploi pour devenir pigiste. Et les portes, elles s'ouvrent depuis.

Je ne sais pas si je vais aimer la vie de pigiste. Jusqu'ici, tout va bien. Mais je dois retrouver ma discipline. Parce que c'est bien facile de remplir ma journée avec plein de petites choses à faire: inscrire la famille au RAMQ puisqu'on n'a plus d'assurance, aller faire des clés pour la femme de ménage, aller au bureau de poste. Facile de même tu te remplis une journée avec trois fois rien. Tellement que, je me demande déjà comment je faisais, quand je travaillais à l'extérieur de la maison. Y'a même pas trois semaines et j'ai déjà oublié.

Tout ça pour dire que je vais devoir me faire un horaire pour ça aussi.

Tu vois le thème de ce billet? Les portes, les horaires, le caca.

Ça se résume pas mal toujours à ça.