vendredi 5 février 2010

Très cher Antoine-Augustin


Hé! Parmentier
Dites-moi
D'ici à ce que je passe de vie à trépas
Combien de maudites patates j'éplucherai?

La pensée qui me traverse
Quand je pose le geste
C'est que, aïe! peler sans fin
Tel sera mon destin.

Vous le saviez n'est-ce pas?
Je l'entends votre rire gras
Que pour le soldat et la ménagère
Ouf! ce serait un véritable calvaire?

Patates par ci, patates par là
Oh, les chéris, ils aiment tellement ça
Alors vous murmurez: "Enweye épluche!"
"Encore et encore ma nunuche"

Ah! Ce n'est pas parce que je suis mère
Que ça m'empêchera d'être vulgaire
Ainsi lorsque je vois ce tubercule
Sachez monsieur que je vous encule.

3 commentaires:

Madeleine a dit…

C'est tellement bon des patates! Et puis, ça se conserve tellement bien...

Valérie a dit…

Mais c'est fort joliement tourné! J'essaie de l'apprendre par coeur :-)

petitesoeur a dit…

alors ça,c'est bien dit!! ;-)